La Commission théologique internationale a pour tâche d’étudier les questions doctrinales importantes, surtout celles qui revêtent un aspect nouveau, et d’apporter une assistance au magistère de l’Église.
Dans cette perspective, ce nouveau document propose d’utiles éléments de discernement pour réfléchir sur l’évolution qu’a connue la problématique de la liberté religieuse. En rappelant les fondements du droit naturel à la liberté religieuse et sa dimension sociale et communautaire, le texte insiste sur la valeur de la liberté religieuse pour promouvoir une authentique culture du bien commun et du dialogue dans les sociétés démocratiques et pluri-religieuses.
Dans la préface à l’édition française, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France, souligne combien le thème de la liberté religieuse interpelle à la fois chacune des religions et les sociétés politiques.
Un guide de lecture, propre à l’édition française, donne quelques clés pour entrer de façon fructueuse dans le document.
Au XVIe siècle, l’Église chrétienne doit faire face à de nombreuses contestations théologiques. Au nom de la justification par la foi seule et de la supériorité de la Bible sur l’Église visible, de nouvelles Églises se constituent dans toute l’Europe du Nord-Ouest, sous l’autorité doctrinale de Martin Luther et de Jean Calvin. Les protestants défendent dès lors l’idée d’un sacerdoce universel en vertu duquel les chrétiens sont égaux devant Dieu. À partir de 1560, la concurrence confessionnelle aboutit à de terribles guerres civiles, notamment en France et aux Pays-Bas espagnols. Notes : sites internet, bibliographie.
Agrégée de lettres, professeur en Seine-Saint-Denis, puis inspectrice pédagogique régionale, cette passionnée d'histoire des religions plaide pour un enseignment laïc avec supplément d'âme.
Lectures méditatives des Evangiles, marquées par la tradition dominicaine. Le recueillement, la célébration, l'étude et l'annonce guident le lecteur et l'aident à entreprendre son voyage vers lui-même.
La résurrection de Jésus a été largement abordée ces dernières décennies par l'exégèse du Nouveau Testament. Il n'en est pas de même pour la théologie. Pourtant, les représentations hésitantes de certains chrétiens, comme l'indiquent les sondages réguliers, le dialogue avec d'autres religions, le succès grandissant de doctrines telles que la réincarnation, provoquent le théologien à rendre compte de la résurrection du Christ. Il manquait une véritable synthèse dans le domaine de la théologie catholique française. Cet ouvrage voudrait répondre à cette attente. Au début, il y a l'événement pascal. Si la foi pascale se fonde en définitive sur la foi en Dieu créateur et sauveur, elle trouve son origine dans les apparitions du Ressuscité et le rassemblement de l'Eglise primitive dans la force de l'Esprit. Ainsi, les évangiles ne constituent pas une preuve de la Résurrection ; au contraire, ils en sont issus. Des questions essentielles sont abordées sans détour. Comment la foi pascale a-t-elle pu naître au cœur des disciples ? Quel sens théologique donner aux récits du tombeau vide et aux apparitions du Ressuscité ? Peut-on qualifier la Résurrection d'événement historique réel ? Que signifie la résurrection de Jésus pour la conception chrétienne de Dieu ? Toutes ces questions renvoient en définitive à cette prise de conscience : croire que Dieu a ressuscité Jésus de Nazareth, c'est croire que Dieu agit dans l'histoire.
Voici un livre qui devrait rassurer tous ceux qui souhaitent découvrir la Bible ou qui l'ont un jour refermée, découragés par trop de questions sans réponse. Ici les questions fusent et les réponses ne manquent pas ! Bibliste chevronné, M. Quesnel est un guide sûr pour se lancer dans l'exploration de la Bible et pour y faire des découvertes étonnantes.
Emmanuel Mounier (1905-1950) est l’une des grandes figures intellectuelles du XXe siècle. Ayant eu accès à ses archives rassemblées depuis peu à l’IMEC, Jean-François Petit propose de revenir aux origines de sa pensée, en étudiant plus précisément le rapport entre philosophie et théologie dans ses écrits. Après avoir restitué le « geste initial » de Mounier, il cherche à mesurer les interactions entre ses sources philosophiques principales – les pensées de Descartes, Pascal, Bergson étudiées à Grenoble – et l’apport théologique de l’abbé Guerry, qui influence le jeune étudiant. Ses premières années d’études à Paris s’avèrent décevantes. Mounier ne réussit pas à articuler un enseignement philosophique très marqué par l’idéalisme et le rationalisme de la Sorbonne et une théologie frappée par la crise moderniste. Son projet de thèse sur la mystique échoue. Il s’oriente alors vers la constitution d’une philosophie autonome, détachée d’une pensée d’essence religieuse. Sa lecture décisive de Péguy le rend attentif aux relations entre le spirituel et le temporel. La rencontre de Landsberg avive sa sensibilité à la nécessité d’un engagement. Son orientation existentielle le conduit à refuser tout projet de « philosophie chrétienne ». Ainsi pourra naître sa philosophie de la personne et de la communauté, assez nettement d’inspiration augustinienne.
Deux hommes que tout sépare, vont devenir des frères en Jésus-Christ. La pédagogie qu’utilise le grec Philippe pour rejoindre l’eunuque éthiopien garde toute sa pertinence aujourd’hui. De l’enseignement à l’effacement, la route tracée ici est celle que tout éducateur est invité à prendre.