Les grandes épreuves ébranlent notre identité et menacent notre survie. qu'il s'agisse de maladie, de perte d'emploi, de rupture ou de crise économique, faut-il donner du sens à ce qui nous arrive ? Et comment s'en sortir ?
Par quelles étapes l'enfant passe-t-il pour acquérir le langage ? Quel rôle les histoires jouent-elle dans son développement ? Y-a-t-il des méthodes de lecture et d'écriture plus efficaces ? Comment traiter les troubles du langage ? Le bilinguisme est-il toujours un atout ? Ce dossier part de questions simples et fondatrices, auxquelles il apporte des réponses à la fois synthétiques et renouvelées.
L'âge est à la défiance à l'égard de toute forme de collectif. La place prise par les technologies numériques soulèvent des problèmes inédits : les algorithmes gouvernent-ils le monde ? Sur les enjeux internationaux, on parle de globalisations plutôt que de mondialisation. De l'école à l'entreprise, du sport à la consommation partagée, de l'athéisme à l'humanisme, ce numéro ouvre son champ.
Comment éduquer les enfants ? Hier encore, chacun avait sa réponse. Deux camps s’affrontaient, pédagogues contre républicains, luttant chacun pour imposer sa méthode. D’un côté, l’enfant au centre, son intelligence, sa curiosité naturelle, son épanouissement ; de l’autre, l’autorité du maître, la discipline, l’effort, le mérite. Il a suffi d’une décennie pour que les certitudes s’affaissent. Il a suffi, surtout, d’un séisme nommé Pisa. . La France est en milieu de tableau, et le milieu n’est jamais loin – du moins étymologiquement – de la médiocrité. Notre modèle républicain serait-il donc mauvais ? Avec ce dossier, nous dessinons des pistes. Les modèles qui marchent à l’étranger, mais aussi leurs limites. Les promesses tenues par Internet. Les innovations concrètes qui se déroulent au sein des établissements, à l’ombre des grands principes. Les idées à exhumer, celles à inventer, pour penser ensemble l’éducation de demain. Notes : Bibliogr.
De l’histoire de la colonisation à la «morale laïque», les enseignements scolaires se voient contestés. Au-delà des affrontements, la faisabilité des programmes pose problème. L'histoire, récit national ou fenêtre sur le monde ? Morale laïque, une neutralité introuvable. Religion et école, je t'aime, moi non plus. Le genre, nouvelle pomme de discorde.
Pourquoi et comment écrit-on ? Comment repenser l’articulation écrit-oral à l’heure où Internet et SMS ont conduit à une intégration des deux ? Qu’est-ce que ce dynamisme de l’écrit dit de notre société, de notre rapport aux autres, à l’existence, au temps ? Ces grandes questions ont motivé ce dossier et en constituent les lignes de force. Nous y avons convoqué des auteurs issus de divers horizons – anthropologie, sociologie, philosophie, littérature, psychologie et travail social. Aucun ne détient le fin mot de l’histoire, mais tous tissent ensemble une réflexion transversale sur la place et le rôle de l’écrit dans nos vies. Notes : Bibliogr.
Ni mouton de Panurge déterminé par ses intérêts de classe, ni être rationnel comparant méthodiquement tous les programmes, l’électeur contemporain doit plus que jamais faire la part de l’histoire et du contexte, de la raison et des émotions, de l’intime conviction et de l’influence des proches. Voyons donc ce qui se passe dans le secret de l’isoloir... Notes : Bibliogr.