" Vous pouvez citer l'Angleterre et les États-Unis pour d'autres choses, pour de grandes choses qu'ils font, qu'ils possèdent et que nous n'avons pas mais nous avons sur l'Angleterre et sur les États-Unis cette supériorité de considérer que l'enseignement - l'enseignement de l'enfance surtout, à quelque degré qu'il soit et de quelque nature qu'il soit, privé ou public - n'est point matière d'industrie, mais matière d'État, et que les intérêts intellectuels de l'enfance sont sous le contrôle et sous la surveillance de l'État. " Discours de Ferry au Sénat, le 31 mars 1881.
Remontant aux sources de notre système scolaire, l'auteur nous en rappelle le contexte et les grandes lignes, et nous permet ainsi de mieux comprendre les grandes problématiques qui agitent les débats autour de l'Ecole républicaine, de sa fondation à nos jours.
Cet ouvrage traite d'une douzaine de questions concernant l'éducation, en privilégiant les quinze dernières années : violence à l'école, illétrisme, rythme scoalire, langues vivantes à l'école primaire, informatique pour tous... L'auteur rappelle et analyse les interventions des politiques et ce qu'il en est advenu.
Il y a une hiérarchie de fait. La priorité, c'est enseigner....L'impertinence de l'écart. Les langues étrangères, les Français sont complexés. Notes : bibliogr.
Professeur d'histoire de l'éducation, l'auteur décode, à la lumière de l'histoire, ce qui fait la spécificité de l'école française, service public, par rapport au pouvoir. Notes : Bibliogr.
Dans cet ouvrage, le propos des auteurs est centré sur les acteurs et les événements du système scolaire, non sur les penseurs et les doctrines. Chacun des chapitres présente les évènements politiques, religieux, institutionnels et pédagogiques qui ont fait et défait le dispositif scolaire. Viennent ensuite les biographies des hommes qui ont contribué à "bâtir l'Ecole". Notes : bibliogr.
La scolarisation des filles débute vraiment après la Contre-Réforme, pour des raisons essentiellement religieuses. la Révolution française et et la IIIe république veulent, par le biais de l'enseignement, faire jouer à la femme un rôle de "médiatrice républicaine". La Ve République, à ses débuts, généralise enfin la mixité des institutions scolaires.
Aujourd'hui où en est-on ? La scolarisation des filles est plus développée que celle des garçons. Mais dans quelles filières ? Quels sont les bastions qui résistent encore aux jeunes filles ? Et surtout qu'en est-il de leur insertion professionnelle ? Notes : bibliogr.
L'idée d'Education nationale émerge à la fin du XVIIIe siècle. Il a donc fallu deux siècles pour que les institutions scolaires se mettent en place grâce à Lakanal, Napoléon, Carnot, Guizot, Falloux, Ferry, Haby, Savary, Jospin... Deux siècles de péripéties et de rebondissements passionnants qu'il est bon de se remettre en mémoire à un moment où cette grande dame qu'est l'Education nationale vit un tournant de son histoire.